2. Culte et enfants

Nos enfants ne veulent pas venir au culte avec nous, faut-il les y forcer ?
C’est parfois un problème selon l’âge des enfants de les emmener avec soi au culte.
Les raisons qu’ils donnent :
– Je m’ennuie
– Je n’y comprends rien, je vais dormir.
– Mais copains n’y vont pas, je préfère aller au foot.
Cela peut devenir une véritable bataille avec perte d’énergie et de temps. Néanmoins, ce problème ne devrait pas survenir si les enfants sont habitués dès leur naissance d’être emmenés à l’église : ils grandissent avec et dans l’église.
Ce qu’il se passe aussi, c’est que ce sont souvent les parents qui se plaignent : oui mais il pleure tout le temps, il est difficile, il court partout, il a des devoirs, je ne sais rien écouter … Et on prend vite l’habitude de ne pas venir une fois, deux fois, trois fois… Et puis certains s’étonnent que leurs enfants n’ont plus envie de venir à l’église : c’est peut-être parce que les parents n’ont pas donné l’exemple ou on a laissé trop faire. Exemple : si l’enfant ne veut pas venir : voir le pourquoi et lui expliquer qu’il est bon d’aller à l’église.
• Nous devons leur expliquer que le culte est un temps à part dans la semaine, une sorte de dîme du temps de travail hebdomadaire consacré à Dieu durant lequel chacun de ses enfants fidèles lui apportent l’offrande, la louange, la reconnaissance et l’adoration qui lui sont dues. Et en retour, il reçoit l’exhortation, l’instruction, les promesses divines qu’il aura besoin pour bien gérer sa vie professionnelle, personnelle, sociale et communautaire.
• Les parents qui vont au culte par tradition, par habitude ou pour se donner bonne conscience aurons du mal d’y emmener leurs enfants « récalcitrants » parce qu’eux-mêmes n’y vont pas avec la juste motivation et risque même de se laisser entraîner par la mauvaise volonté de ceux – ci.
• Alors que les parents qui vont au culte non par tradition, mais parce qu’ils en éprouvent le besoin, parce qu’ils y trouvent un enrichissement, un ressourcement, une réelle bénédiction divine, n’auront pas de mal à y emmener leurs enfants car ils les ont habitués dès tout petits à venir avec eux. Et surtout les enfants perçoivent l’importance de ces moments privilégiés pour leurs parents et comprendront que l’objectif n’est pas d’aller au culte pour aller au culte ou pour faire plaisir à qui que ce soit, mais que c’est important d’aller au culte pour y donner quelque chose de soi à Dieu et pour recevoir de Dieu en retour, au travers du message et de la communion fraternelle.
Faire attention, car on pense souvent le contraire, mais l’enfant ressent de façon intuitive quelles sont les motivations des adultes. Il réagira en fonction de ce qu’il ressent ; si un enfant est forcé d’aller à l’église à contrecœur ou en cédant au chantage ou à tout autre pression ou parce qu’il craint des représailles, cet enfant risque de se révolter contre Dieu et tout ce qui touche à Dieu, alors que cette révolte est tournée vers l’adulte qui a donné une fausse image de la paternité de Dieu.
On ne doit pas se comporter en chrétien le temps que l’on va à l’église. Pour un chrétien et une famille chrétienne, le dimanche n’est pas le seul jour où on pense à Dieu (Mathieu 28:20) : Jésus nous fait la promesse qu’il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Mais pour qu’il soit avec nous, nous devons l’accueillir tous les jours dans nos maisons, dans nos vies, dans nos cœurs, c’est-à-dire lui offrir un culte de famille. Proverbes 22:6.

Le culte de famille est un moment privilégié où on lit ensemble la Parole de Dieu, où on partage les temps forts de la journée pour les remettre à Dieu, lui exprimer sa reconnaissance et ses besoins, se confier en lui pour la nuit et la journée suivante.
Ce moment de culte familial permet aux parents et aux enfants d’être sur le même pied d’égalité, centrés sur Dieu, en communion d’esprit pour demander et recevoir.
Les enfants se rendent compte que leurs parents sont aussi soumis à une autorité, qu’ils peuvent dire « merci » à Dieu quand ils reçoivent quelque chose et qu’ils ont aussi des besoins particuliers qu’ils peuvent demander à Dieu et auquel Il répondra.
Ce n’est pas toujours facile de trouver le moment favorable pour le culte de famille, mais à la fin du repas du soir, avant que chacun ne se lève de table, il est possible d’ouvrir la Bible, de partager et de prier, sans que cela ne dure des heures.
C’est le culte de famille devient une habitude, puis un besoin, il n’y aura aucun problème pour que les enfants aillent au culte en famille le dimanche.

à  suivre…