1. Adolescents qui revendiquent
À l’adolescence, l’enfant est difficile et revendique sans arrêt. (Il se plaint, n’est jamais d’accord avec les parents…)
Les parents ont des difficultés à montrer de l’autorité avec lui.
Comment faire pour reprendre la situation en main ?
Les enfants de familles chrétiennes grandissent dans un milieu rassurant parce que fondé sur des valeurs solides qui sont celles de la Parole de Dieu. Mais à l’extérieur du cocon familial, il y a un monde différent.
Ils veulent s’identifier à quelqu’un, voient les autres faire des choses qu’eux ne font pas.
Certains deviennent anxieux ou angoissés.
Les adolescents ont un grand besoin d’être rassurés, de se sentir en sécurité et pour ce, il faut les aimer de façon inconditionnelle.
Il est essentiel d’aimer sans rien attendre en retour, aimer quoi que l’autre fasse, l’aimer non pas pour ce qu’il fait ou ne fait pas, mais pour ce qu’il est ; l’aimer non parce qu’il obéit ou pas ou fait ce que nous attendons de lui, mais parce qu’il est un proche, qu’il nous est confié, qu’il est sous notre responsabilité : nous avons le devoir de veiller sur lui et son bien-être.
Pourquoi l’adolescent peut être bouleversé ?
. L’adolescent peut être bouleversé à cause de son corps qui change. Il est nécessaire de l’assurer qu’il est normal, que tout ce qui se passe en lui fait partie d’une évolution normale pour devenir un véritable adulte.
. Il faut l’assurer que quelque soit son physique, son humeur, ses capacités, ses résultats, ses échecs, ses parents l’aiment.
Nos ados ne sont pas parfaits et ils feront certainement de bonnes et de mauvaises expériences mais sans pour autant les condamner, sous prétexte qu’on les avaient prévenu. (Amour de Dieu envers nous)
Souvent, l’adolescent réagit agressivement à nos manifestations d’affection. Pourquoi ? Comment se comporter face a cela ?
En général, à cet âge là, souvent les garçons n’aiment plus trop qu’on les serre dans nos bras pour leur montrer qu’on les aime : il suffit simplement de leur dire que notre amour pour eux ne change pas, qu’on sera toujours là quand ils auront besoin de nous, qu’ils peuvent nous parler, se confier à nous et même s’ils ne le démontrent pas, intérieurement, ils seront satisfaits et réconfortés.
Souvent, on aurait tendance à croire qu’ils n’acceptent pas cette façon de leur manifester notre amour, on croit que c’est parce qu’ils veulent déjà se sentir adultes, mais tout simplement il y a des ados qui démontrent moins ou qui n’osent pas démontrer leur satisfaction. C’est à nous de connaître notre ado. Si nous savons qu’il n’est pas du genre à démontrer son affection, ne l’exigeons pas et ne pensons pas qu’il ne nous aime pas pour autant. N’ayons pas peur de parler, de discuter avec nos adolescents de ce qui les rends tristes ou anxieux. En tant que parents, sachons être aussi de bons amis en qui ils peuvent se confier pour raconter tous leurs problèmes.
L’adolescent teste ses limites et celle de ses parents. Comment ?
• En général, il exige toujours plus (il se dit : si j’ai eu ça la dernière fois, ils me donneront ça maintenant). Il y a des parents qui accèdent à toutes les demandes et n’osent pas refuser. Certains cèdent aussi au chantage de leurs enfants.
. Danger qu’il n’y ai plus de limites et les parents dépendent de l’enfant.
Il y a des parents qui ne disent jamais ou rarement non. Certains pensent que ce sont les meilleurs parents et que leurs enfants les aiment car ils ne disent jamais non, ne refusent jamais rien alors qu’ils ne s’imaginent pas que l’enfant peut penser tout le contraire !
Pour les enfants, il comprendra que ses parents ne s’intéressent pas à lui, que ce qui le concerne les laisse indifférents et qu’il n’est pas assez important pour eux puisqu’ils remplacent l’affectif par le matériel. Que faire ? Si on en fait de trop, ça ne va pas et si on ne fait pas assez, ça ne va pas non plus.
a. Il faut savoir dire de vrais « non » et de vrais « oui ». Si c’est non, c’est non, si c’est oui, c’est oui et ne pas changer d’avis selon les circonstances ou notre humeur. Si c’est un « non » lui expliquer le pourquoi, lui faire comprendre que c’est pour son bien, qu’on n’y est passé avant lui, nous en avons fait l’expérience. Il est important pour lui d’entendre des « non » qui ne soit pas arbitraire (attention au dialogue, à l’explication). Il doit comprendre et accepter ces « non » comme étant des barrières de sécurité pour lui.
b. On ne doit pas dire « oui » pour se faire aimer ou risquer de perdre l’amour de nos enfants ou encore pour être de bons parents.
L’adolescent doit savoir qu’il ne peut pas faire ce qu’il veut, où il veut, quand il veut. Nous devons lui expliquer, lui faire comprendre avec amour qu’une fois adulte, il devra aussi se soumettre à des lois, au code de la route, à des règlements professionnelle…
Exemple : si on ne met pas un tuteur à un jeune arbre, il va grandir de travers, rester chétif ou se briser à la première tempête .
Si on dit oui en pensant premièrement à nous et non pas au bien de notre enfant, peuvent s’en suivre les conséquences de l’adolescent qui teste les limites des parents. Ce serait alors un « oui » égoïste, centré sur sur soi et l’adolescent le percevrait.
. Il faut être sur avec notre adolescent qui nous teste. Le rassurer en posant des limites à ses exigences, tout en exprimant notre amour et notre désir de l’aider. Lui dire ce qui est bien ou bon pour lui en lui laissant la responsabilité de ce qu’il fera de nos propositions.
Luc 15 nous explique la parabole du fils prodigue. Que s’est-il passé ? Comment a réagi le père vis-à-vis du fils et vice versa ?
. Cette parabole nous instruit sur ce qui se passe quand nous ne mettons pas de barrières aus revendications de nos enfants, tout en nous révélant l’amour inconditionnel qui doit nous animer en tant que parents.
à suivre…